Il n’y a pas une semaine qui passe sans qu’un cadre supérieur m’appelle en état de stress avancé : – Laurent, j’ai besoin de vos conseils, je viens d’être licencié subitement. Comment dois-je réagir face à mon « Game Over » ?

Le profil de ces personnes est généralement des hommes (70% des cas) et des femmes (30% des cas) de 40 à 55 ans, en poste depuis des années (de 17 à 30 ans de carrière dans la même entreprise), riches d’une grande stabilité familiale et d’une compétence métier confirmée.

Comment peuvent-ils être soudainement obsolètes, alors qu’ils représentent la mémoire de l’entreprise ? Cette mémoire deviendrait-elle subitement sans intérêt ?

Les raisons de ces bannissements sont souvent obscures et subjectives. On ne leur reproche pas une faute professionnelle, un manque de compétitivité ou de loyauté mais tout simplement un renouveau de poste pour … renouveler !?! J’ai entendu des histoires incroyables. Je vais vous en dévoiler quelques unes maintenant, bien sur en respectant l’anonymat et avec un style « fiction ».

Le middle-management est attaqué de toute part alors que les robots ne sont pas encore là ! Parfois, la direction générale elle aussi reçoit des coups post ère 4.0.

Une amie, après 17 ans d’ancienneté, me raconte qu’elle revient d’une mission dans le tiers monde et à son retour, un collègue est assis à sa place de travail. Elle est convoquée pratiquement à la descente de l’avion, « remerciée » au bénéfice d’une relation de la direction qui semble être moins fatiguée. L’un de mes clients m’explique comment sa femme entrée à 19 ans dans un grand groupe international a été licenciée soudainement l’année de ses 49 ans. Elle pleure depuis deux ans. Un autre me dit avoir été mobbé sur un projet dont on lui a confié la direction, pour ensuite être mis dehors par manque de « modernité », à 52 ans.

La réaction est toujours la même : le choc, l’incompréhension, l’avocat, le syndicat parfois puis la peur, la terreur oui, le médecin trop souvent et l’immobilisme ensuite.

Même des personnes « pas encore touchées » toujours en activité me contactent, désespérées : – Laurent, ça ne sent pas bon, on me demande de plus en plus d’heures sans compensation, les directives sont floues et mon chef direct fuyant. Un ami proche, 47 ans, déjà licencié une fois après 18 ans comme assistant du CEO dans une PME de 300 employés, s’accroche à son nouveau job, moins payé et en dessous de son potentiel. Il ne dort plus la nuit, arrive avant tout le monde le matin et emporte du travail à la maison.

Personne ne lui demande rien mais la pression est telle que sa réaction excessive devient une normalité : la peur est devenue un nouveau style de management !

A mes yeux, la réalité économique est à l’origine de ces départs prématurés : les marges ont baissé, les cycles de ventes se sont allongés, l’indécision est ralentie, les actionnaires ne lachent rien bien décidés à conserver les marges d’antan, la concurrence a explosé son agressivité (celle d’Internet et surtout celle des autres entreprises en survie), le cash manque et circule trop lentement, certains collaborateurs ne collaborent plus et réduisent leur engagement, certaines directions générales ne dirigent plus et occupent leur temps à défendre leurs privilèges, le middle-management se retrouve alors isolé et désarmé.

De nouveaux maux fragilisent les entreprises et les emplois : burn-out, turn-over, absentéïsme, présentéïsme, perte de motivation, négativité.

En revanche, nous constatons aussi des réactions « révolutionnaires » : recherche de bonheur plutôt que de carrière, intérêt grandissant pour l’écologie, le bien-être, la famille, le sport et la nature, le « revivre ensemble », la simplicité, …, et de nouvelles approches pour produire telles que le temps partiel, le télétravail.

Dès 40 ans, crise de la quarantaine ou positionnement professionnel en perdition ?, il semblerait que nous ayons une envie d’air frais, de sortir de ce cycle infernal de la pression permanente, de l’insécurité professionnelle.

Permettez-moi de revenir à mon expérience personnelle. Il y a 10 ans, j’ai été éjecté du « système » et je l’ai très mal vécu. En fait, j’ai cru mourir. Pour survivre, je n’ai pas eu le choix de me ré-inventer. Une nouvelle version de moi-même devait naître, ma version 2.0, équipée pour redémarrer … différemment. Je compris très vite que si je m’attardais sur mon ancienne vie, mes privilèges, ma situation, ma position sociale et financière, mon identité de CEO à l’époque, je n’avais aucune chance de me relancer.

Trop triste, trop fatigué, trop seul, trop apeuré.

J’ai alors décidé de vivre à 47 ans comme un trentenaire. J’ai oublié les repères qui m’avaient formaté et j’ai affiché une attitude de Samouraï : plus d’attentes, me responsabiliser à outrance, travailler deux fois plus, accepter une résilience permanente, combattre la négativité par l’exemplarité, me réfugier uniquement dans mes valeurs éthiques.

A 50 ans je me suis mis au surf. Impossible m’ont-ils dit si tu n’as pas appris avant 12 ans. J’ai écouté et suis parti dans l’autre sens. Enfin libre d’agir sans demander !

Ô ami(es) de 40 ans et + : si vous êtes dans cette situation d’arrêt brutal ou si vous la redoutez, si vous désirez vous libérer du système et des lourdeurs à porter dans le dos (mal de dos ?), des insomnies, du mal de tête (soulé ?), du mal de ventre (se faire de la bile ?), je vous offre bien volontiers, avec toute ma bienveillance et solidarité, les clés de la Liberté :

  1. Décider profondément de ne plus jamais avoir peur : même pas mal.
  2. Se libérer de la colère de l’injustice le plus vite possible pour conserver l’énergie vitale.
  3. Laisser derrière ses anciens privilèges (parfois ses anciennes relations !).
  4. S’inventer une nouvelle vie.
  5. Booster son hygiène de vie : santé physique, psychologique et émotionnelle.
  6. Inventer un nouveau métier qui n’existe pas encore : devenir indépendant.
  7. Financer sa Liberté.

Depuis 2010, j’ai développé et appliqué mes propres méthodes. Si nécessaire, je vous accompagne dans votre quête d’autonomie et de Liberté, en me référant à mes propres échecs et réussites.

Ma but est de vous éviter de perdre autant de temps et d’argent que j’ai pu le faire.

Laurent Cordaillat