Ma femme, Responsable des Ressources Humaines, travaille dans la même entreprise que j’ai fondé et développé pendant 17 ans au profit d’un investisseur « ami ». 55 collaborateurs, 15 millions de CA, mon avenir est assuré. Les 10 dernières années, pour m’aider à gérer les équipes et la clientèle, j’ai engagé un Directeur, mon adjoint. Il partage son bureau avec ma femme et gère l’entreprise. Il est mon confident et mon meilleur ami professionnel.
Ma première erreur est d’avoir arrêté de vendre !
A la naissance de notre fille, ce « numéro 2″ de l’entreprise négocie avec l’unique actionnaire de devenir le nouveau CEO, plus jeune, moins cher. Sur une simple présentation excel, mon poste est supprimé. L’économie est conséquente : le financier clic sur ma vie et l’efface. En virant ma femme en même temps, la stratégie est terriblement efficace : le couple est ruiné et sous pression sociale, financière et celle de tout parent avec un bébé.
Le choc sera tellement violent et soudain que le burn-out et la faillite personnelle finiront la besogne naturellement et laisseront la place nécessaire à une nouvelle direction ! L’entreprise changera de nom en même temps : Group sera rajouté !
Abasourdis, nous passons par toutes les émotions du à ce violent bannissement : terreur, colère, haine et victimisation… Nous amis et nos relations nous fuient rapidement, ne désirant pas être contaminés. Nous sommes hors circuit, virés du système, obsolètes.
Naïvement je m’adresse aux banques pour financer mon nouveau projet, monter mon entreprise pour ne pas revivre cette dépendance. Je me souviens de ce banquier, les yeux fixés sur mon dossier qui m’interroge : « comment avez-vous pu vous mettre dans cette situation à votre âge ? ». Dans les entreprises de placement, je ne rentre pas dans les cases, trop vieux à 47 ans !?! A chaque demande d’aide, la réponse est négative, sans la moindre recherche d’alternative, comme si mon sort est scellé. Je me dis : c’est écrit pour ces gens !
De nous jours, avant 30 ans il faut faire des stages et après 35 on est trop vieux
Le paradigme changeant de la société touche les entreprises. En revanche, nous restons aveugles et sourds… tant que cela ne nous touche pas personnellement. Il est de mon ressort d’inventer ma Liberté, mon métier. « Je suis mon propre refuge ».
Je comprends très vite que je dois me renouveler, me ré-inventer, re-naître.
Pendant les 30 glorieuses, notre définition de la Réussite était de rester 30 ans dans la même entreprise et de profiter de la retraite. Ma vision actuelle de la Réussite, dans le monde accéléré dans lequel nous sommes est tout autre : (1) rester en forme physique, psychique (ancrage dans des valeurs clarifiées), psychologique (amour) puis (2) accéder à sa Liberté (en créant sa ou ses propres entreprises) et (3) financer sa Liberté. Vaste programme.
Après 10 ans de R&D, j’ai trouvé la brèche dans le système ! Yep !
L’erreur fondamentale est de créer une entreprise ou de chercher un nouvel emploi avec la peur au ventre. Rien n’est possible quand l’esprit est piégé dans l’Ego (identification aux pensées logées dans le mental). Nous devons apprendre à conscientiser notre Vie, autrement dit à combattre la subjectivité (négativité, jugement, interprétation, crainte de l’avenir, réflexe permanent de référence au passé, etc.) et booster l’objectivité (présence, bon sens paysan, clarté, confiance, etc.). De là, blindé d’humour type « même pas mal, même pas peur », on est en position pour créer, bâtir, apprendre de ses erreurs, travailler avec enthousiasme, générer des relations authentiques et riches de partage.
Une fois « affranchi » de ses peurs, encore faut-il savoir créer son entreprise et dans le cas d’un nouvel emploi « se vendre » ?
Aujourd’hui, j’ai passé ces étapes et je partage ces expériences avec des personnes qui désirent créer leur entreprise ou préparer leur avenir professionnel « au cas où » et éviter ainsi le Game Over que j’ai vécu ! Propriétaire de plusieurs entreprises suisses, en auto-financement :), auteur (un ouvrage sur l’Attitude Positive et un Roman Game Over qui raconte notre histoire), conférencier, je réserve 50% de mon temps aux décideurs trop souvent sous pression en leur proposant mon activité de conseiller privé, one-to-one, hors contexte professionnel et personnel : www.linkedin.com/pulse/comment-en-finir-avec-la-pression-et-ses-conséquences-cordaillat ; aussi, je propose d’autres solutions comme la remise d’entreprises en Suisse « clé-en-main » spécialement adaptées à l’ère 4.0 et des cours de Vente type « commando » orientés résultats (dont de soi-même pour un nouvel emploi) ; j’ai aussi fondé un Club de l’Attitude Positive, Booster Club International, destiné aux citoyens (nouvelles amitiés, emploi, Business) qui peut être utile pour rencontrer d’autres professionnels (300 membres environ, 55 métiers, ouverts en Valais, Fribourg, Genève et France). www.linkedin.com/pulse/booster-club-international-le-1er-réseau-de-capital-cordaillat
Si vous vivez actuellement, comme je l’ai vécu il y a 10 ans votre Game Over professionnel ou si vous désirez anticiper pour l’éviter, n’hésitez pas à venir vers moi, je vous conseille bien volontiers gracieusement et si besoin vous propose l’une de nos solutions pour s’affranchir, tout comme nous, de nos peurs du changement et atteindre « sa » Liberté.
Préparons-nous à la nouvelle économie qui est naît actuellement, en commençant par se défaire de nos réflexes de peurs de l’inconnu. J’ai ouvert une brèche, je vous offre bien volontiers un accès à « faire autrement ».
Laurent Cordaillat