La plupart d’entre-nous rêve de « sortir du système », d’indépendance financière et surtout d’être libre de son temps. Les générations précédentes attendaient traditionnellement la retraite pour enfin vivre, du moins c’est ce qui était convenu !
Aujourd’hui, à plus de 10 ans de l’âge de la retraite, on s’interroge sérieusement du financement des potentiels futurs 40 ans à vivre !
Le constat est simple : la garantie de l’emploi est fragilisé et devient éphémère alors que nous vivons de plus en plus longtemps et relativement actifs, ce qui signifie que des besoins financiers importants sont à trouver …. maintenant. Aussi, produire sans un sens profond à nos actes, sans reconnaissance et sans gratitude donc sans identification à ses employeurs nous fatigue. Autrement dit, nous prenons conscience que la vie est limitée et que de passer des dizaines d’années derrière un bureau, enfermés dans un immeuble dès le matin, nous met le moral à zéro. On rajoute les embouteillages, la vie chère, la pression sur nos familles (médias, argent, etc.) et nous voilà déprimés : – ce n’est pas possible, je ne vais pas « consommer » ma vie ainsi ! Au bout du compte, on perd son emploi et un deuxième cycle d’emprisonnement nous est imposé.
Une solution existe pourtant : agir pour se libérer !
Personnellement je n’y croyais pas, étant moi-même un ancien CEO très bien payé dans le système, avec des privilèges financiers, un grand bureau et une place de parking. Pourtant, ma cage dorée était toujours une cage. Les actionnaires me rappelaient régulièrement mon statut de locataire et la fragilité de mon poste. Viré à 47 ans, je me croyais si fort que j’ai attendu 2 ans qu’ils me rappellent.
L’embourgeoisement est le pire ennemi : l’arrogance du déni a remplacé la lucidité.
Il m’a fallu 10 ans pour survivre en premier lieu puis comprendre que le système tout entier est malade et nous rend malade par contagion. J’ai cherché et cherché, en permanence, sans rien lâcher, une brèche dans le système, une autre route pour fonctionner sans « eux ». J’ai commencé par découvrir que nous sommes nos seuls refuges et que nous devons les renforcer en les nettoyant si nécessaire et surtout en les protégeant des « toxiques ».
C’est un acte courageux et difficile car il est question de devenir libre de soi-même.
Comment puis-je être libre, seul décideur de ma vie, si je m’emprisonne dans mes peurs et croyances négatives ? Puis j’ai décidé de ce que doit être ma vie, les jours qu’ils me restent à vivre, ma motivation profonde, mon besoin fondamental. L’Attitude Positive a été ma principale alliée pour combattre les travers de mes crises d’égo :). Très rapidement, une fois que le cap est précisé, il s’agit d’agir concrètement : devenir libre financièrement.
Le système ne propose rien qui nous rend libre, il va falloir inventer !
Entreprendre est donc la seule solution. Encore faut-il savoir le faire à une époque si folle en transition ! Mais c’est possible, si on respecte les nouvelles règles du marché. Les premières années de ma « libération », bien décidé à acheter ma liberté complète, j’ai beaucoup souffert de tout un tas de résistances autour de moi, de mauvaises rencontres (véritables coulages financiers et de temps) et de manque d’objectivité. A force de rater, j’ai tellement testé que mon apprentissage du nouveau système m’a naturellement apparu.
Mon indépendance financière est mon seul patron.
Maintenant que la liberté est atteinte, un autre défi s’impose à moi : conserver la jeunesse éternelle pour en profiter. Bien sur vieillir est naturel mais plutôt murir que vieillir ! Le but est de rester jeune avec l’expérience de la vie ; quel profit exceptionnel pour son bien-être. Ces formules de Liberté, d’indépendance financière et de jeunesse éternelle, je les améliore au fur et à mesure des rencontres avec des personnes elles aussi libérées de toute pression ou en cours de le devenir.
Nous avons tous le droit de vivre notre vie, certes en travaillant pour la gagner mais pas au prix d’une servitude malsaine, sans espoir d’un avenir sécurisé.
Il ne tient qu’à nous de se libérer, c’est accessible même si cela s’apprend et demande de changer, bien souvent d’améliorer la version de soi-même. Cet accompagnement est devenu ma mission, mon métier, ma motivation à entreprendre.
Laurent Cordaillat