Ce sera le titre de l’un de mes prochains livres Du plastique dans les océans à l’alimentation chargée de sucre et d’autres ajouts industriels, de la pression grandissante sur nos emplois et nos familles, etc., nous n’en voulons plus et avons besoin d’air frais.
Bien sur nous ne sommes pas tous stressés ou concernés … aujourd’hui !
Je ne sais pas vous, mais personnellement je suis très surpris de croiser deux populations qui cohabitent : l’une me dit que « tout va bien » et l’autre me dit que c’est vraiment dur. Là on parle d’emploi mais aussi de couple, de santé et de la soudaine dégradation des conditions de vie. Mais que se passe-t-il vraiment ? Bien sur « tout » existe mais quand même, nous sommes tous touchés par l’histoire d’un voisin, d’un ami dont la vie bascule en quelques mois ; parfois c’est nous-mêmes qui rencontrons le Game Over.
C’est uniquement lorsque l’on est touché personnellement par un changement radical de statut que nous réalisons la fragilité de notre condition.
Certains ont assez de force pour rebondir, équipés pour se renouveler, pour améliorer la version d’eux-mêmes. Oui mais, comment payer ses factures, assurer un avenir à ses enfants, conserver son niveau de vie ? Les questions légitimes arrivent immédiatement, avec le stress qui va avec. La dureté actuelle des changements vient de sa vitesse : nous n’avons ni le temps de les intégrer, ni les moyens de faire face. Il est donc super important de les anticiper quand « tout va bien », tant que nous avons encore les moyens d’investir.
Le seul danger est le déni : c’est lui qu’il nous fait croire que nous sommes éternellement protégés et hors portée. Il couvre la lucidité en nous rassurant.
Croyez-moi, ma vision est optimiste. Je suis certain que nous vivons une ère de transformation et que nous allons réagir. On parle déjà de « tout nettoyé », on n’accepte plus beaucoup de choses. La plupart du temps nous restons statiques, en attente, pas par lâcheté, par manque de leadership. Nous ne savons pas où aller, que faire ? Nous voilà coincés, piégés dans le système de la finance, de nos engagements impossibles à défaire.
Alors que nous sommes inspirés par la justice et la justesse, nous subissons.
A mes yeux, nous ne devons pas vivre uniquement une révolution technologique maintes fois annoncée mais une Révolution Positive ! C’est nous les Humains qui devons changer, nous modifier et ainsi modifier la société. Comment faire ? En transformant la négativité en positivité, le fumier en engrais, la subjectivité en objectivité, le jugement en amitié !!!
La Révolution Positive est une prise de conscience : nous sommes déjà « complets » mais nous devons faire l’effort de nous débarrasser de notre égo-ïsme !
Le positif se cultive, il se développe et se répand, puis se protège. Tout un programme personnel et collectif ! Il s’agit de re-définir notre système de valeurs, re-qualifier la notion d’éthique et l’intégrer comme la fondation de tout développement. De-là, un sentiment de responsabilisation individuelle, de liberté, d’autonomie, de libre arbitre se déclenchera, immuable. Lorsque l’on vit cet instant, il est impossible de revenir en arrière.
Pour dépolluer la planète, nous devons commencer par nous dépolluer nous-mêmes !
Laurent Cordaillat