Laissez-moi vous raconter l’histoire (vraie) d’un cycliste qui passe tous les jours à la douane avec son vélo et un sac de sable sur son porte bagage. Les douaniers remarquent rapidement ce frontalier particulier qui semble transporter du sable, le même tous les jours. Où va-t-il ? Pourquoi du sable ? Ils l’arrêtent, le questionnent et surtout s’intéressent au sac de jute. Mais rien n’y fait, ils ne trouvent rien, même pas dans l’analyse de son contenu qui ne contient que … du sable ! Personne ne comprend ce balais quotidien. On arrive même à se demander si il y a quelque chose à comprendre. Est-ce un fou ? Et puis un jour, le mystère se dévoile : le cycliste est un trafiquant de vélos :)

Plutôt de chercher l’oasis dans le désert, transformons le désert en oasis !

Notre formatage éducatif, le contexte de nos vies et nos traits de caractères influencent nos destinées. En revanche, notre perception de notre « liberté d’agir » conditionne nos choix. Trop souvent fixés sur des rails, nos raisonnements n’évoluent pas. Nous pensons tout simplement avoir raison. Le libre arbitre nous est-il étranger ? Le résultat est que nous détestons le changement, de risquer d’avoir tord alors nous nous accrochons aux acquis. C’est ainsi que nous répétons les mêmes erreurs.

Une porte de sortie à nos états d’âme est de booster la providence.

Lorsque nous décidons de changer, nous changeons. La difficulté de s’adapter ne dépend pas de nos rituels mais de notre pouvoir de décision. Nous l’avons tous au fond de nous mais oublions de lui demander de l’aide. C’est magique : dès que nous décidons, une série d’intentions est déclenchée systématiquement et ce qui est imaginé arrive. J’appelle cet acte de bon sens, naturel, « s’adresser à la providence ». Il suffit de l’appeler dans sa tête et avec son coeur comme booster. Mon truc et astuce est de le faire le soir, avant de se coucher. Ainsi, on s’endort sur une dernière pensée positive, d’humilité, de calme. Lorsque la « demande » est juste et authentique, la réponse est immédiate, forte et audible.

Le problème est un défi situé au dessus de notre confiance.

Lorsque la providence (chance, opportunité) est déclenchée, le doute s’évapore et la confiance prend toute sa place. L’énergie est telle que l’espace se rempli immédiatement. Plus de vide, plus de peur, uniquement de l’air frais teinté d’amour et d’espoir.

Nous avons juste oublié l’ambition de faire autrement, propre à nos ancêtres qui oeuvraient pour survivre dans un milieu hostile.

Ils ont du nous l’enseigner mais le message s’est perdu dans l’avènement du matérialisme. Notre difficulté à sortir de notre zone de confort, notre embourgeoisement (humain, pas uniquement matériel) qui devait nous garantir la sécurité optimale ont donc eu raison de nous. Notre époque s’est transformée brutalement. Alors que les changements profonds de société s’effectuaient sur une ou deux générations, nous voilà confrontés à des chamboulements sur 5 ans, voire dans l’immédiateté. Nous n’arrivons plus à suivre le rythme et sommes perdus.

Nous restons sur place et attendons un message plus clair.

Toutefois, ce message ne peut venir que de « nous » (les citoyens), de nos profondeurs humaines enfouies sous les couches de la superficialité jusqu’alors payante. Il est temps d’accepter le signal de l’arrivée d’une nouvelle ère, celle du respect, de la générosité et de l’amitié, de la communication positive et… de l’ambition de faire autrement.

Allé, on tente ?

Laurent Cordaillat